Infiltration, condensation ou remontée capillaire : comment faire la différence ?
L’humidité dans un logement est un problème courant, mais toutes les causes ne se ressemblent pas. Parfois, il s’agit d’une infiltration après une pluie, d’autres fois de condensation liée à l’air intérieur, ou encore de remontées capillaires venant du sol. Savoir distinguer ces phénomènes est essentiel pour adopter la bonne solution et éviter d’aggraver la situation.
L’infiltration : quand l’eau vient de l’extérieur
L’infiltration est directement liée à l’eau de pluie ou aux défauts d’étanchéité d’un bâtiment. Elle apparaît souvent après de fortes intempéries ou sur des zones sensibles comme les toitures, façades, balcons, menuiseries ou joints défectueux. Les signes les plus visibles sont des taches d’humidité localisées, de la peinture qui cloque ou des flaques dans les sous-sols.
👉 La solution passe par la localisation précise du point d’entrée de l’eau grâce à des méthodes de recherche de fuite, puis par une réparation ciblée (réfection d’un joint, reprise d’étanchéité, nettoyage de gouttières…).
La condensation : un problème d’air intérieur
La condensation n’a rien à voir avec une fuite. Elle résulte d’un excès d’humidité dans l’air ambiant, combiné à un manque de ventilation. Elle se manifeste par de la buée sur les vitres, des moisissures sur les murs ou encore une sensation d’air humide dans certaines pièces.
👉 Ici, la priorité est d’améliorer la ventilation du logement : installer ou entretenir une VMC, aérer régulièrement, contrôler l’isolation thermique et limiter les sources de vapeur d’eau (cuisine, salle de bains, séchage du linge).
Les remontées capillaires : l’humidité qui vient du sol
Enfin, les remontées capillaires proviennent de l’eau contenue dans le sol qui remonte lentement par les murs ou les fondations, un peu comme une éponge. On les observe souvent dans les rez-de-chaussée ou les caves, sous forme de traces horizontales persistantes, de plinthes qui se décollent ou de salpêtre.
👉 Le traitement consiste à assécher les murs par des procédés spécifiques (injections, barrières étanches, drainage périphérique). Contrairement à l’infiltration ou la condensation, les remontées capillaires nécessitent des solutions structurelles et durables.
Pourquoi il est essentiel de faire la différence
Confondre ces phénomènes peut conduire à de mauvaises réparations. Traiter une infiltration comme une condensation, c’est risquer de voir l’eau revenir au prochain orage. Inversement, chercher une fuite inexistante alors qu’il s’agit d’un problème de ventilation peut coûter du temps et de l’argent.
Nous utilisons des méthodes de diagnostic précises et non destructives pour identifier l’origine exacte de l’humidité et vous conduire vers une solution adaptée.