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Les dégâts des eaux : un fléau domestique souvent sous-estimé

Les dégâts des eaux occupent la première place parmi les sinistres touchant les habitations en France. Selon certaines études, plus de 40 % des sinistres en assurance habitation sont imputables à l’eau (fuites, infiltrations, débordements) faisant de ce risque le plus répandu. 

En 2024, les chiffres ont montré une accentuation de ce phénomène : une hausse marquée par rapport à l’année précédente. Certains observateurs parlent d’une progression de l’ordre de plus de 20 % du nombre de dossiers liés aux dégâts des eaux. (À noter : ce taux diffère selon les rapports d’assureurs.)

Les principales causes des dégâts des eaux

Un sinistre « dégâts des eaux » peut avoir plusieurs origines :

  • Fuites de canalisations : conduites fissurées, joints défectueux, tuyaux vétustes.

  • Infiltrations : toitures, façades, terrasses ou balcons non étanches.

  • Débordements : chasses d’eau, baignoires, éviers ou machines à laver.

  • Remontées capillaires : humidité du sol qui remonte dans les murs.

 

Au quotidien, cela représente plusieurs milliers de sinistres : on dénombre en effet quelques milliers de cas par jour signalés aux compagnies d’assurance, ce qui illustre l’ampleur du problème.

Délais légaux de déclaration : ce qu’il faut savoir

En cas de dégât des eaux, il est impératif de signaler le sinistre à votre assureur rapidement. Le Code des assurances, à l’article L113-2, oblige l’assuré « d’aviser l’assureur dès qu’il en a connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat ».

Ce délai est au minimum de 5 jours ouvrés après la constatation du sinistre, selon la règle légale.

Si l’assuré dépasse ce délai, l’assureur peut exiger la justification du retard. Si le retard lui cause un préjudice, il peut être opposé une déchéance partielle ou totale des garanties. Toutefois, l’assurance ne peut invoquer cette déchéance si le retard est dû à un cas de force majeure ou à un motif légitime.

 

Pourquoi agir vite et bien ?

  • Limitation des dommages
    Plus le sinistre est signalé tôt, plus il est facile de limiter l’étendue des dégâts (humidité, moisissures, dégradations structurelles).

  • Preuves plus solides
    Une déclaration rapide permet de constituer un dossier solide : photos, constat amiable (si applicable), vidéos, rapports techniques. Ces éléments seront précieux pour l’indemnisation.

  • Protection de vos droits
    En respectant les délais légaux et contractuels, vous évitez le risque d’une opposition de garantie par l’assureur.

  • Intervention ciblée
    Dans les meilleurs cas, une recherche de fuite réalisée tôt permet d’identifier précisément l’origine et d’intervenir sans destruction excessive.

Vous faites face à un dégât des eaux ? Contactez Invetec pour un diagnostic fiable et reconnu par les assurances.

 

Pour aller plus loin : https://invetec.fr/actualites/41-infiltration-condensation-ou-remontee-capillaire-comment-faire-la-difference